LE SACRE DU PRINTEMPS - Reprise 2013
Igor Stravinski, chorégraphie de Jean Claude Gallotta
Distribution et équipe artistique
CHOREGRAPHIES Jean-Claude Gallotta
MUSIQUE (Le Sacre du Printemps) : Igor Stravinsky
Paysage Sonore (I-Tumulte, II-Pour Igor) : Strigall
DISTRIBUTION ET EQUIPE ARTISTIQUE
Alexane Albert, Agnès Canova, Ximena Figueroa, Ibrahim Guétissi, Mathieu Heyraud, Georgia Ives, Bruno Maréchal, Cécile Renard, Gaetano Vaccaro, Thierry Verger, Stéphane Vitrano, Béatrice Warrand, Thalia Ziliotis
Assistante à la chorégraphie : Mathilde Altaraz
Dramaturgie : Claude-Henri Buffard
Costumes : Jacques Schiotto et Marion Mercier
Lumières : Dominique Zape
Décor : Jeanne Dard
Production Centre Chorégraphique National de Grenoble - Coproduction Théâtre national de Chaillot - Avec le soutien de MC2 : Grenoble
Résumé
Chaque chorégraphe porte un Sacre en lui. Celui de Jean-Claude Gallotta est gravé au compas sur un pupitre d’écolier : souvenir d’un professeur de musique qui évoque Igor Stravinsky, les Ballets russes, Nijinski, le «scandale» du Sacre à la création en 1913; Souvenir d’un déferlement d’ombres sensuelles, de corps tourmentés, de troubles inavoués, d’émois inexpliqués. Quatre décennies plus tard, le Sacre qu’il propose ressemble à ses années d’éveil, sans affèteries, sans brillance décorative, dans une version orchestrale rudement et énergiquement menée par Stravinsky lui-même.
A la suite de L’Homme à tête de chou, son spectacle précédent, créé avec les mêmes danseurs, la même lumière sélénienne, les mêmes énergies venues directement de la musique, Jean-Claude Gallotta donne à son Sacre une texture contemporaine. Avec notamment le personnage central de l’« Élue » qui disparait au profit de chacune des interprètes, « éligibles » tour à tour, comme pour mieux renvoyer aux calendes anciennes « l’obscur pouvoir discrétionnaire » des hommes, des dieux et des pouvoirs.